jeudi 26 août 2010

pérégrinations outre-atlantique. (I)

Lady came from Baltimore,
All she wore was lace.
She didn't know that I was poor,
She never saw my place.

I was there to steal her money,
Take her rings and run.
Then I fell in love with the lady,
Got away with none.
                                
                                           Tim Hardy (chantée par Joan Baez)

Partie. Ca y est, c'est le plongeon. La chanson de  Joan Baez en boucle dans les oreilles je me lance à a découverte du pays outre-atlantique.
Aéroport. Avion.Le départ est plus difficile qu'il ne s'annonçait car on ne quitte pas comme ça ses attachements et ses habitudes. Agréablement installée dans mon grand fauteuil de classe affaire (vive le surclassement parental) je me situe en quelques sorte encore entre le vieux continent et la jeune Amérique.
Mais progressivement, la nostalgie fait place à l'excitation. Plus notre Airbus s'avance au-dessus de l'Atlantique, plus mon estomac se tortille sous les effets de l'adrénaline. Dans ma tête se mélange les images de mon propre rêve Américain, teinté largement de mes héros culturels: le San Fransisco des hippies, la "lady from baltimore" de Joan Baez, le New York de Paul Auster, les routes de Kerouac. la  côté Est m'apparait comme un énorme terrain de découverte, une sorte de terra incognita pour itinéraire initiatique. Je veux revoir Washington et son incroyable Mall, New York et ses différents quartiers, Boston et son puritanisme, et surtout Baltimore. Je ne connais pas du tout cette ville qui m'apparaît pour le moment comme un mélange de clichés sortis tout droit de "the Wire" (pour les amateurs de série américaine terriblement bien faites) et de villes post-industrielles en reconstruction.
Mais déjà l'avion se pose.

         

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