dimanche 29 août 2010

le dilemme du macaroni au fromage

maintenant que le décor a été savamment planté il s'agit de rentrer dans le vif du sujet, j'ai nommé, l'aventure sociologique de la troisième année, plus communément appelée le combat entre le double-cheesburger et le boeuf bourguignon.
Le premier round aura lieu sur un terrain très spécial: les jambes des filles. Je ne suis pas une adepte du sujet et d'aucun en parleront certainement mieux que moi mais l'expérience mérite d'être narrée parce qu'elle est surprenante. Du point de vue des clichés il est usuel d'opposer le chic à la française à la tendance au surpoids américaine (non non je déteste les stéréotypes). De fait, quel ne fut pas le choc psychologique lorsque je découvris que ne déambulait dans les allées du campus d'Hopkins que des jolis filles aux jambes étonnamment longues et fines (qui sont par ailleurs savamment mises en valeur par des shorts dont la taille est proche de celle d'une ceinture. Les habitudes américaines des amerloques feront l'objet d'un autre post). Jusque là tout irait bien si je ne les voyais manger que de la salade, mais c'est ici qu'apparaît le dilemme sus-nommé: la bouffe américaine n'a pas usurpé sa réputation: grasse, génétiquement modifiée et présente en quantité surabondante. Nous étions cette après-midi même en joyeux comité sur les pelouses de JHU en train de nous goinfrer de poulet aux hormones inondé de sauce barbecue et de macaronis au fromage, issu d'un sachet de nourriture déshydratée, le tout au frais du contribuable, ou plutôt de l'étudiant moyen et de ses 40 000$ annuels de frais de scolarité. Et les charmantes américaines sus-décrites sont là, en train de prendre des bains de soleil, en se remplissant la panse de ces mets hautement gastronomiques. Sentant insidieusement revenir au grand galop les complexes de la fille lambda je ne peux que m'interroger, comment n'ont-elles pas à choisir entre les macaronis au fromage et les jambes galbées? entre les boissons gazéifiées et hautement sucrées, et le ventre plat?
La réponse m'apparut lors d'une de mes déambulations dans le campus: le sport! Hopkins et ses alentours regorgent de ce peuple étonnant que sont les joggueurs et autres praticiens de l'activité sportive régulière. Cela dit, quand on voit les infrastructure, même moi j'ai envie de m'y mettre ce qui n'est pas peu dire: salle de sport avec tapis roulants, vélos, marcheurs, rameurs et autres instruments de torture; salle de muscu qui fait que les asiatiques du campus (nous discuterons plus tard de cette autre spécificité) ressemblent plus à Schwarzi qu'à Jackie Chan, mur d'escalade, piscine, piste d'athlétisme... Le deal est tentant, surtout si il s'agit de ne plus avoir à se refréner sur les cookies. Je commence donc l'expérience "pratique sportive régulière dans un campus américain". je vous tiens au courant.
PS: à venir un article sur les "frat parties": certaines traditions américaines valent le détour.

1 commentaire:

  1. Le crawl sur le dos est vivement recommandé aux souris parisiennes. Comme tu le précises le galbe du mollet est important....rien ne vaut des battements avec palmes.

    Mamounette

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